Nous quittons la grisaille de La Paz pour retrouver
la blancheur et le ciel bleu de Sucre, la "vraie" capitale
" L'union fait la force "
A l'hôtel, un chien nous attendait et nous a suivi pendant nos balades dans la ville.
Quand on allait au resto, il patientait sagement devant la porte.
Si c'est pas un kiki ça ! On l'aurait bien adopté :)
Deux monuments parisiens à Sucre !
A quelques détails près, on se croirait à Paris ...
Le dimanche il n 'y a rien à faire en ville, tout est mort !
Par contre le cimetière est l'endroit le plus animé de la ville :
the place to be (or not to be) !
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A 60 km de Sucre se trouve le marché artisanal de Tarabuco !
A gauche, les chapeaux " joq'ullu " avec des perles couvrant le front pour les femmes.
Le chapeau rond à droite pour les hommes est un " montera "
qui rappelle celui des conquistadors espagnols
Vendeuse de feuilles de coca et de laine
(la hoja de coca no es droga)
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On a passé une après-midi avec Ricardo et ses 6 chevaux.
Il est psychologue et pratique l'équithérapie avec ses patients.
Le cheval préféré de Céline :)
Les chevaux sont très bien dressés et Lucie même avec son peu d'expérience était en confiance
" Céliiiiiiiiiiiiiiine, je galope ! "
Après l'effort le réconfort !
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Aujourd'hui on change de ville, on part à Potosi, à 4 heures de bus.
La ville est inscrite au patrimoine mondial de l'Unesco et est située à 4090 mètres d'altitude,
ce qui en fait la ville de plus de 100 000 habitants la plus haute du monde
(Lhassa, au Tibet est battue !)
La ville est connue pour ses mines d'argent, d'étain ou de zinc qui ont fait la richesse
de la ville et de la Bolivie à partir du VIe siècle.
Au VIIe siècle, Potosi était aussi importante que Paris et Londres concernant le nombre d'habitants !!
Au VIIe siècle, Potosi était aussi importante que Paris et Londres concernant le nombre d'habitants !!
Le cerro Rico qui signifie "montagne riche" est mille fois plus troué que le gruyère le plus aéré.
Il y a aujourd'hui environ 200 mines et 6000 mineurs qui continuent à chercher de l'étain et du zinc dans des conditions plus que précaires !
Voici Willy notre guide et ancien mineur qui parle très bien français.
Les mineurs travaillent toute la journée sans manger, ils tiennent grâce aux feuilles de coca.
On enfile notre tenue, dynamites à la main, pour explorer les tunnels !
Willy nous présente le Tio, le démon (dieu protecteur des mineurs),
a qui les mineurs font des offrandes (alcool, cigarettes, feuilles de coca...)
pour les protéger et leur permettre de trouver des minerais
Rencontre d'un mineur au travail, les feuilles de coca plein la bouche !
Après 2 heures de visite on est contentes de sortir !
Le quartier des mineurs
Malgré ce panneau, les conditions de sécurité sont vraiment désastreuses et
l'espérance de vie ne dépasse pas les 45 ans !
reportage saisissant ! em
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